Réponse au Koitèce
C'est un casse-noix !
taillé et sculpté dans du bois au siècle dernier ...
Il sert à casser tout les les fruits secs à coque : noix, amandes, noisettes ...
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Trois principes physiques sont généralement employés :
la percussion (le marteau et l'enclume) ;
la démultiplication de la force appliquée sur un bras de levier ;
Bien que cet ustensile, ou plutôt instrument de cuisine, utilisé aussi à table, soit d'un emploi relativement limité, il en existe une infinie variété de réalisations, qui illustre l'imagination sans fin de l'esprit humain.
Le procédé le plus ancien est sans conteste celui de la percussion. C'est celui qu'emploient les primates pour casser leur noix entre deux pierres. C'est celui utilisé traditionnellement dans les régions de production des noix lors des séances d'énoisage, qui consiste à frapper les noix d'un coup sec et bien dosé, à l'aide d'un maillet de bois, pour briser la coquille et extraire les cerneaux intacts.
Le procédé le plus répandu est celui de la pince, qui utilise l'effet de levier, mais qui présente le double inconvénient de ne pas permettre un dosage précis de l'effort, avec le risque d'écraser les cerneaux et de laisser s'échapper les débris de la coquille.
Le casse-noix à vis, que l'on trouve plus rarement, permet au contraire un écrasement progressif de la coquille, mais son emploi n'est pas pratique.
Les inventeurs ont donc proposé des améliorations du casse-noix à pince, dont beaucoup ont été brevetées, malgré leur intérêt très anecdotique. Les matériaux utilisés sont aussi très variés : métal (fer, acier, aluminium, bronze, cuivre, alliages...), bois de diverses essences, notamment l'olivier, matières plastiques et résines.
Certains casse-noisettes à levier, en bois peint, figurant des personnages (soldats, rois...) sont produits traditionnellement en Allemagne dans les monts Métallifères. Ils sont devenus des objets de décoration et de collection.
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Tout, tout, tout, vous saurez tout sur l' casse-noisettes ...